Actualités West Riviera Yachting à Tréguier (Ouest france)
Yves André, responsable de l'infrastructure portuaire pour le compte de l'Agence maritime de l'ouest (AMO), entreprise de manutention portuaire sous l'enseigne Coralmer, a convié la presse lundi matin pour assister à la signature d'une convention entre la ville et AMO, « Pour un développement de la gestion dynamique des places du port de plaisance, avec hivernage, mise à l'eau, carénage, manutention... » après l'ouverture récente d'un port à sec dénommé West riviera yachting, sur l'ancien site de l'entreprise Guézénnec.
La présence de la presse n'est pas souhaitée par Jean Le Merdy, maire adjoint, à l'évidence peu enclin à valoriser cette signature. Après ce flottement incompréhensible devant la capitainerie du port de plaisance, Thomas Garnier, directeur des transports au sein d'AMO, signe la convention aux côtés de Yann Garnier, responsable du site plaisance. « Nous offrons, sans aucun investissement de la ville, 200 places sur un terre-plein de 8 200 m 2 pour un parc à bateaux de 8 à 15 mètres de longueur. Ainsi qu'un hangar de 2 400 m 2 pour 170 voiliers jusqu'à 15 m, en port à sec sans démâtage. Mais aussi un hangar de 1 200 m 2 pour le stockage sur racks de petits bateaux. Et enfin, un hangar de 820 m 2 après sa restructuration en zone de restauration et de commerce » souligne Yves André.
Le contrat de stockage pour les plaisanciers de passage, ou en vacances, porte sur trois semaines par an, ou sept week-ends de trois jours. « Cela évite de construire d'autres pontons » précise Yves André. « C'est la solution si on veut développer le nautisme de plaisance. » Jean Le Merdy lance, « Il nous faut une aire de carénage ».
L'entreprise AMO la prend en charge « Elle sera construite en septembre, pour un coût de 140 000 €. Elle sera ouverte aux particuliers et aux professionnels de la région » affirme Yves André. Quant à la cale souhaitée par la mise à l'eau des bateaux, le long du quai face à l'entrée du port de commerce, l'étude de diagnostic est confiée par la ville à la société Créocéan. « J'espère sa construction dans deux ou trois ans » souffle Jean Le Merdy... Sans trop se mouiller.